Pourquoi choisir l'huile d'olive extra vierge d'une coopérative ?

par Jerónimo Palacios
Table des matières

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    🔎 Informations clés sur l'article

    • Plus de 70 % de l'huile d'olive andalouse est produite par des coopératives.
    • 🌍 JaenCoop regroupe 26 coopératives, produit 100 millions de kilos et exporte vers 21 pays.
    • 👨🌾 La campagne 2024-2025 à Jaén génère plus de 1,8 million de journées de travail direct.
    • 🏘️ À Mogón, la coopérative San Vicente regroupe plus de 1 300 membres et stimule l'économie locale.
    • 🧩 Plus de 50 % des exploitations agricoles de production intégrée sont gérées par des coopératives.
    • 💧 Les coopératives ont réduit leur consommation d'eau jusqu'à 20 % grâce à l'IoT et aux capteurs NDVI dans le cadre d'un projet pilote.
    • 🔥 Les noyaux d'olives sont utilisés comme biomasse, réduisant ainsi le recours aux combustibles fossiles.
    • 🏆 Des coopératives telles que Sierra de la Pandera, Almazaras de la Subbética et Puerta de las Villas ont reçu des prix internationaux.
    • 🥇 Puerta de las Villas a été reconnue comme le meilleur moulin à huile d'Espagne en 2025.

    Le href="https://molinoycata.com/collections/aceites-de-oliva-virgen-extra-premium">L'huile d'olive vierge extra (HOVE) atteint son plein potentiel lorsqu'elle provient de coopératives, des organisations qui jouent un rôle clé dans les économies locales et régionales. Selon Cooperativas Agro-alimentarias de Andalucía, plus de 70 % de l'huile d'olive produite en Andalousie est issue de coopératives, ce qui témoigne de la force et de l'importance du coopérativisme dans la région.

    Dans cet article, nous explorons en profondeur les raisons de choisir l'huile d'olive d'une coopérative, en soulignant ses avantages sociaux, économiques et environnementaux.

    Renforcer l'économie locale

    Acheter de l'huile d'olive auprès d'une coopérative, c'est soutenir directement les communautés rurales. Les bénéfices obtenus sont répartis équitablement entre les agriculteurs membres, garantissant ainsi un revenu équitable. JaenCoop, une coopérative de second degré regroupant 26 coopératives de Jaén, produit environ 100 millions de kilos d'huile par saison et exporte vers plus de 21 pays. Ce système collectif permet de négocier de meilleures conditions commerciales et offre une plus grande stabilité économique aux agriculteurs.

    Qu'est-ce qu'une coopérative de second degré ?

    Une coopérative de second degré est une organisation composée de plusieurs coopératives primaires qui s'associent pour atteindre des objectifs communs tels que la commercialisation conjointe, la réduction des coûts, l'innovation technologique et l'accès aux marchés internationaux. Ce type de coopérative permet de réaliser des économies d'échelle, facilitant des investissements importants dans les infrastructures et améliorant la compétitivité mondiale.

    JaenCoop est un parfait exemple de coopérative de second degré. Grâce à cette structure, les coopératives peuvent investir dans des laboratoires certifiés, des jurys de dégustation professionnels et des certifications internationales qui facilitent l'accès à de vastes marchés, augmentant ainsi la rentabilité des agriculteurs membres.

    Création d'emplois stables et sécurisation de la population rurale

    Les coopératives génèrent des emplois stables, essentiels pour prévenir l'exode rural. Selon l'Estimation de la production oléicole 2024-2025 publiée par le gouvernement régional d'Andalousie, la saison des récoltes à Jaén a généré plus de 1,8 million de journées de travail direct.

    Un exemple notable est celui de la coopérative San Vicente à Mogón (Jaén), où plus de 1 300 membres bénéficient directement de son activité. Il est à noter que le nombre de membres de cette coopérative dépasse le nombre d'habitants de la ville.

    San Vicente joue un rôle clé dans sa communauté locale. Mogón, autrement menacée de dépeuplement, attire de jeunes agriculteurs grâce à la présence nationale et internationale de Puerta de las Villas. De plus, la coopérative contribue au financement d'initiatives communautaires locales qui, autrement, ne seraient pas possibles.

    Comment fonctionne le système coopératif ?

    Le système coopératif repose sur des principes fondamentaux tels que la démocratie économique (un membre, une voix), le partage équitable des bénéfices et l'engagement en faveur du développement durable. Dans une coopérative, les agriculteurs sont les propriétaires et les gestionnaires collectifs de l'organisation. Les décisions sont prises démocratiquement, garantissant ainsi la participation de tous les membres à la gestion de la coopérative.

    De plus, une partie des excédents générés est réinvestie dans la coopérative elle-même pour améliorer les infrastructures, financer la formation technique et développer des programmes de durabilité environnementale, renforçant ainsi le tissu social et économique local.

    Avantages environnementaux de l'huile d'olive coopérative

    Les coopératives sont pionnières en matière de pratiques agricoles durables, telles que la Production Intégrée (PI), un système réglementé par le Décret Royal 1201/2002 qui combine des techniques agricoles traditionnelles et avancées pour réduire l'impact environnemental. Selon la Junta de Andalucía, plus de 50 % des exploitations agricoles utilisant ce système en Andalousie appartiennent à des coopératives.

    Dcoop, l'un des plus grands groupements de producteurs, a par exemple participé à un projet européen visant à mettre en œuvre des capteurs IoT et des techniques satellitaires NDVI afin de réduire la consommation d'eau jusqu'à 20 %, optimisant ainsi les ressources naturelles sans impacter la productivité.

    Économie circulaire et efficacité énergétique

    Le modèle coopératif se distingue par son utilisation efficace des sous-produits, tels que les noyaux d'olives, largement utilisés. comme biocarburant. Selon l'Observatoire de l'agrobiothermie, 78 % des installations espagnoles utilisant de l'agrobiomasse utilisent des noyaux d'olive, remplaçant ainsi les combustibles fossiles et réduisant considérablement les émissions de CO₂.

    La coopérative San Vicente de Mogón illustre cette pratique en couvrant une grande partie de sa consommation d'électricité par des énergies renouvelables, évitant ainsi l'émission de centaines de tonnes de CO₂ par an. Cela lui a valu le prix du meilleur moulin à huile d'olive de 2025, décerné par l'AEMO.

    Reconnaissance internationale de la qualité

    L'huile d'olive produite par les coopératives est non seulement durable et socialement responsable, mais elle possède également une qualité exceptionnelle, reconnue lors de prestigieux concours internationaux. Parmi les coopératives les plus remarquables figurent :

    Tout ce qui brille n'est pas or

    Il serait injuste de passer sous silence un point important : consommer de l'huile d'olive provenant d'une coopérative n'est pas automatiquement synonyme de qualité. De nombreuses coopératives s'appuient encore sur le modèle de l'épuisement, maximisant le rendement et produisant des olives lampantes.

    Ceci, malheureusement, les expose à la spéculation et aux fluctuations soudaines du marché, ce qui affecte directement les membres des coopératives. En hommage à ces coopératives qui accomplissent un excellent travail, il convient de noter que, bien que ce qui est décrit ici soit une tendance, ce n'est pas encore la norme.

    Conclusion

    Choisir de l'huile d'olive vierge extra auprès d'une coopérative engagée dans la qualité et l'innovation, c'est choisir un produit de haute qualité qui profite directement à l'économie locale, crée des emplois stables, protège l'environnement et renforce la cohésion sociale dans les zones rurales. Chaque bouteille achetée devient ainsi un choix conscient en faveur d'un modèle plus juste, durable et prospère pour les générations futures.